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[niko12]

Dans un communiqué paru sur son site, l'Autoirté de régulation des communications électronique et des postes (Arcep) annonce qu'elle modifie les autorisations des opérateurs mobiles Orange et SFR "afin de leur permettre de déployer en métropole la technologie UMTS dans la bande 900 MHz, aujourd’hui utilisée pour le GSM".

Le troisième opérateur mobile du marché français, Bouygues Telecom, s'est vu proposer la même modification de son autorisation mais n'a pas souhaité en bénéficier dans l'immédiat. "L'opérateur a indiqué qu’il déploiera également l'UMTS dans la bande 900 MHz d'ici la fin 2009 et qu'il demandera la modification de son autorisation en temps utile", précise l'Arcep dans le communiqué paru sur son site.

L'objectif de la réutilisation de la bande de 900 Mhz pour la 3G au lieu de 2,1 GHz actuellement est d'étendre la couverture 3G en métropole. SFR déclare couvrir plus de 70% de la population et Orange France devrait atteindre ce niveau de couverture à la fin de l’année 2008 mais ce n'est pas suffisant et l'utilisation des fréquences de la bande 900 MHz, qui ont des meilleures propriétés de propagation et pénètrent mieux dans les bâtiments que les fréquences de la bande 2,1 GHz, s'avère indispensable, explique le gendarme des télécoms.

L'autorisation est toutefois assortie d'obligations pour les opérateurs. Au 21 août 2009, SFR et Orange devront couvrir respectivement 99,3% et 98% de la population ainsi que le stipulent leurs licences 3G en vigueur depuis 2001. L'Arcep, bien entendu, a l'intention d'exercer "un contrôle vigilant sur le respect de ces obligations de couverture". Bouygues Telecom, qui n'a obtenu sa licence qu'en 2002 et a commencé à déployer la 3G en 2007, devra couvrir 75% de la population en décembre 2010.

En outre, "le dispositif mis en œuvre aujourd’hui préserve la possibilité ultérieure d’un accès aux fréquences 900 MHz pour un éventuel nouvel entrant 3G", précise l'Arcep qui explique que les opérateurs en place devront restituer une partie de leur bande de fréquences au nouvel arrivant.

Afin d'éviter toute mauvaise interprétation, l'Autorité conclut que "la réutilisation des fréquences 900 MHz pour la 3G ne préjuge pas de décisions ultérieures concernant la quatrième licence 3G", pour laquelle Iliad, maison-mère de Free, était le seul candidat mais qui demandait un assouplissement des conditions financières du paiement de cette licence, ce qui a été adopté en décembre par un amendement au projet de loi Chatel.

source: echosdunet