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francky12



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MessagePosté le: Lun Nov 03, 2008 2:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La fibre optique n'inspire toujours pas assez confiance à Orange

Dans une interview à paraître lundi dans le journal économique La Tribune, Didier Lombard, PDG de France Télécom, annonce à nouveau un retard dans le déploiement de la fibre optique.
Dès le mois de septembre, la direction d'Orange avait pris les devants en annonçant un probable retard d'un an dans ses objectifs de déploiement FTTH . Didier Lombard réitère aujourd'hui ses craintes : le million de foyers raccordables fin 2008 ne sera vraisemblablement pas atteint.
L'opérateur a pourtant fait preuve d'initiative en signant un accord avec SFR afin d'accélérer le développement de son réseau de fibre optique.
Malgré les encouragements de Paul Champsaur, président de l'ARCEP, à continuer dans cette voie, l'accord entre les deux opérateurs n'est pas en totale conformité avec les dispositions de la LME concernant le point de mutualisation et ne peut donc s'appliquer que dans des zones circoncises.
De plus, Iliad, maison-mère de Free, qui a opté pour une technologie multi-fibre là où ses concurrents ont choisi une technologie mono-fibre, a fait entendre son désaccord. Suite à une réunion au secrétariat d'Etat au développement de l'économie numérique, des tests grandeur nature vont être effectué afin de confronter les avantages et les inconvénients des deux technologies .
Cette initiative, qui se déroulera sous le contrôle de l'ARCEP et du gouvernement, aussi essentielle qu'elle soit, n'en est pas moins tardive et explique en partie le retard pris par le déploiememt de la fibre optique.
Bien que des pistes aient été tracées depuis septembre , la réticence d'Orange à engager un lourd processus de fibrage trahit le manque de confiance des investisseurs. En effet, la volonté gouvernementale et les recommandations de l'ARCEP concernant le FTTH n'ont visiblement toujours pas réussi à convaincre.
Si dans les mois qui viennent, les tests réalisés apportent des résultats concluants et si les opérateurs parviennent à s'entendre - à moins que l'ARCEP n'impose finalement les règles du jeu - alors peut-être que le déploiement d'un réseau FTTH d'envergure pourra enfin être lancé.


Source : Les Echos
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MessagePosté le: Sam Nov 08, 2008 10:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

CHAT de l arcep du 6 novembre sur l'INSTALLATION de la FIBRE dans les IMMEUBLES :
Le script des questions-réponses http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/chat/script-chat-fibre-061108.pdf
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francky12



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MessagePosté le: Mer Déc 03, 2008 5:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Compte rendu du tchat du Monde
1 déc, 2008 .

Voici le compte rendu du tchat qui vient de se terminer sur le site du journal Le Monde avec comme intervenant Philippe Gaillon, enseignant-chercheur à TELECOM ParisTech. Il avait pour thème la rupture numérique engendrée par la fibre optique.

Maud :
Qu’apporte la fibre optique par rapport à l’ADSL ?

Philippe Gallion :
Le problème de l’ADSL, c’est que c’est une technologie très facile à déployer puisqu’elle utilise les fils du téléphone. Il n’y a donc pas d’infrastructures à installer, il y a juste des éléments terminaux.

Aujourd’hui, les technologies ADSL sont un peu à leur apogée en termes de capacité et de performance. Parce qu’elles n’offrent pas des débits très élevés. Typiquement, cela peut atteindre une dizaine de mégabits sur quelques kilomètres, mais cela décroîtrait très vite avec la distance
Cela crée une inégalité devant les utilisateurs, qui, s’ils sont loin du central, ne peuvent pas
bénéficier d’un débit élevé.

Deuxième grand problème à l’ADSL : le déséquilibre entre le débit descendant, ce qui arrive vers l’utilisateur, et le débit montant. Aujourd’hui, on s’achemine de plus en plus vers des contenus autogénérés : les utilisateurs vont avoir de plus en plus d’informations à faire remonter.

Et les technologies ADSL ne permettent pas la remontée de beaucoup d’informations.

Les fibres optiques règlent ces deux problèmes en offrant une grande capacité, en rendant les performances très insensibles à la distance, et en symétrisant les flux montants et les flux descendants.

Michel :
Qui va financer le déploiement des réseaux optiques et surtout, sur quels réseaux se baser ? France Télécom a le sien mais on ne peut que très peu l’utiliser, il y a des DSP/PPP/Affermage (nœuds de transit) qui font doublons pour contrer FT et espérer une optimisation des coûts… que penser de tout cela pour l’avenir ?

Philippe Gallion :
C’est effectivement un gros problème aujourd’hui. Parce que la fibre optique implique le déploiement de nouvelles infrastructures. Elles existent déjà dans le réseau urbain, mais les terminaisons optiques sont assez loin de l’utilisateur terminal. Et le déploiement des fibres optiques jusque chez l’abonné implique des coûts très importants pour les opérateurs. Cette opération ne peut être rentable pour eux que dans un contexte urbain où la densité d’utilisateurs est relativement importante.

Il y a donc besoin de mécanismes de financement par l’État, par les collectivités locales, qui restent aujourd’hui à définir. Autre problème : le contexte juridique, sachant qu’un opérateur sera amené à partager ces infrastructures avec les opérateurs concurrents.

C.Quest :
Quel est le coût de pose au kilomètre pour le câble ? et a combien se monterait un câblage intégral du pays, dans une sorte de minimum vital pour chaque foyer avec disons 110 Mb garanti ?

Philippe Gallion :
Le câblage intégral du pays serait très onéreux. On n’y arrivera que très lentement. Le coût n’est pas tellement dans la technologie, mais dans le génie civil.

En milieu urbain, il y a déjà des conduits, des tubes en PVC dans lesquels il est très facile de faire passer la fibre avec un très faible coût de génie civil.

Par contre, pour desservir les habitats clairsemés, il faut faire des conduits spécifiques, il faut négocier les autorisations… Tous les propriétaires d’infrastructures peuvent louer des conduits le long de leur installation, comme c’est déjà le cas pour la SNCF ou la RATP. Cela dit, l’autoroute ne va pas jusqu’aux fermes du Larzac… Ensuite, on utilisera des technologies de radio en relais, les derniers centaines de mètres se feront par radio.

Henoch :
L´investissement en fibre optique permettra t-il aux compétiteurs d’offrir des connections alternatives comme avec le dégroupage actuel ? Ou utilisera t-on la fibre optique pour recréer un second monopole ?

Philippe Gallion :
Je crois que la législation prévoit une modalité de partage entre les opérateurs. Actuellement, je pense que la législation est prête pour le partage des conduits horizontaux.

On attend le cadre juridique pour les conduits verticaux. Chaque opérateur ne va pas câbler un immeuble : le premier opérateur entrant dans un immeuble aura l’obligation de partager son infrastructure avec les autres opérateurs concurrents.

Karim :
Le secrétaire d’État à la Prospective a-t-il tenu son rang dans ce débat ?

Philippe Gallion :
Les choses avancent très lentement. il y a des aspects juridiques, économiques. Il faut laisser le temps au temps.

A mon avis, la législation n’avance pas assez vite.


Radiozed :
Je sais que les différents fournisseurs d´accès comptent utiliser différentes méthodes de raccordement à priori incompatibles : fibre jusqu’au bâtiment ou jusqu’à l’appartement. N’est ce pas un danger pour la concurrence d’avoir de nombreux protocoles incompatibles entre eux?

Philippe Gallion :
Effectivement, c’est plutôt un challenge technologique. Des opérateurs comme Free privilégient le point à point : chacun aura jusqu’à l’appartement sa propre fibre. C’est la solution la plus onéreuse, mais la plus porteuse potentiellement.

France Telecom, lui, utilise une technologie GPON, où la fibre optique va jusqu’au bâtiment, et ensuite, un coupleur optique sépare la fibre en autant de fibres qu’il y a d’utilisateurs à raccorder. Cela coûte moins de fibres, mais cela implique des techniques de partage de la fibre commune.

Financièrement, le point à point n’apparaît aujourd’hui rentable qu’en milieu urbain à forte densité de raccordements.

Autre technologie : la technologie Numericable qui consiste à utiliser les technologies câblées préexistantes dans les immeubles. Ce système aura quelques difficultés à fournir des contenus montants très importants.

Guillaume (paris) :
Dans la mesure ou le gros point de divergence entre les opérateurs est le point de mutualisation, et que les technologies GPON (Orange) et P2P (Free) sont par essence adaptées pour des points de mutualisation différents, est-il envisageable que l’ARCEP tranche pour les investissements à venir pour un technologie en particulier afin d’enfin achever cette guerre entre opérateurs ?

Philippe Gallion :
Je crois que l’ARCEP va laisser les techniciens rendre compatibles les différentes technologies. Sachant que les techniciens sont rompus à ce partage des ressources.

Le premier entrant dans l’immeuble va bénéficier d’une situation de privilège, car sa technologie sera instantanément déployable.

Une solution simple mais dégradée consisterait à installer du multifibre partout mais à n’en utiliser qu’un brin dans le cas du GPON d’Orange. La solution la plus généralisable, c’est quand même le point to point de Free.

Chilperic :
Comment pensez-vous que l’établissement d’une vraie concurrence sur les réseaux d’accès à très haut débit (sur fibre optique essentiellement) puisse être possible, compte tenu de l’importance énorme des investissements nécessaires que seuls les opérateurs “historiques” - comme ils le crient haut et fort - seraient en mesure d’effectuer ?

Philippe Gallion :
Il y a beaucoup d’effets d’annonce, mais pas beaucoup de prises installées.

Par rapport à ce qui se passe au Japon, par exemple, nous sommes très en retard. Les opérateurs ont des liquidités importantes pour faire du câblage en milieu urbain, mais ils ne veulent pas investir pour la concurrence.

Scania :
Pourquoi l’ARCEP dans le soucis d’éviter la fracture numérique, n’a-t-elle pas, par exemple obligés les opérateurs a câbler autant de villes que de campagnes, (exemple : en France il y a 100 villes pour 300 campagnes) ?

Philippe Gallion :
Les technologies optiques vont déjà réduire la fracture numérique, car elles vont rendre les gens moins vulnérables à la distance. Cela dit, il va toujours rester des difficultés d’accès pour les régions à faible densité de population. L’ARCEP n’a pas les moyens de mettre les opérateurs au garde-à-vous. Il faut sans doute diversifier les moyens de financement, en faisant appel aux collectivités locales, par exemple.

Hélène :
A la campagne, l’ ADSL a déjà mis bien du temps à arriver. Les lignes ne sont pas encore dégroupées avec tout ce que cela impose (moins de débit, moins de choix, pas de tv par le net…) Qu’en sera-t-il pour la fibre? Et surtout est-ce bien nécessaire?

Philippe Gallion :
L’ADSL ne pourra pas desservir l’habitat clairsemé. Alors que les technologies optiques vont
permettre de rapprocher la fibre optique de l’utilisateur.

Le problème, comme toujours en télécommunication, c’est le dernier kilomètre. C’est là que les choses coûtent et se dégradent techniquement. Sans doute des technologies radio (de type Wimax) vont servir de relais aux technologies optiques pour le “last mile”.

Et l’avantage de la technologie radio, c’est qu’il n’y a pas de génie civil coûteux.

Mv87 :
Serait-il si onéreux de tirer des fibres sur les poteaux téléphoniques existant dans les campagnes ?

Philippe Gallion :
On peut en effet envisager de mettre des fibres optiques sur poteaux téléphoniques, comme c’est déjà le cas au Japon.

CHARPONTAIS :
Le passage de la fibre optique peut s’effectuer via des câbles qui peuvent être acheminés au travers des cours d’eau. Pensez-vous que cette solution technique puisse être largement utilisée , pour répondre aux besoins ?

Philippe Gallion :
Oui, toutes les infrastructures longues horizontales, autoroutes, canaux, voies ferrées, sont toujours entourées de conduits dans lesquels il est très facile de déployer à peu de frais les fibres optiques. Car dans le déploiement des fibres optiques, ce qui est long, c’est de négocier les autorisations avec les propriétaires de terrains, de faire le génie civil.


Steato :
A-t-on une idée du nombre réel de foyers qui sont connectés aujourd’hui en fibre optique par
rapport à ce que les fournisseurs d’accès revendiquent ? La question sous-jacente étant : ne s’agit-il pas aujourd’hui plus d’une course à l’implantation dans les immeubles plus qu’au raccordement effectif des utilisateurs ?

Philippe Gallion :
C’est de l’ordre de quelques dizaines de milliers, sans aucune mesure avec le Japon, où on en compte plusieurs millions. Effectivement, les opérateurs sont plus soucieux d’avoir l’autorisation, sachant que celle-ci est valable en général pour un an ou deux. Ils sont plus à chercher de nouvelles autorisations qu’à câbler les autorisations déjà existantes.


Helene_973 :
Comment les syndics d’immeuble sont-ils supposés comprendre ce qu’ils doivent ou pourraient faire?

Philippe Gallion :
C’est un gros problème. Les syndics d’immeubles n’ont pas de compétences techniques en la matière. Ils ont l’habitude de travailler avec les opérateurs historiques. Ils sont très prudents, et en général, font présenter les offres lors des assemblées générales d’immeubles.

Je ne suis pas bien sûr que ce soit le meilleur endroit pour prendre une décision.

Internaute :
Pensez-vous que la fibre optique soit le second souffle pour France Telecom ? Cela fait plusieurs années que France Telecom est à la traine. Est ce que la fibre optique serait une opportunité pour que FT retrouve son leadership ?

Philippe Gallion :
Je crois que c’est une opportunité, plus généralement, pour la relance de l’économie. On sent qu’il y a une demande d’augmentation en débit, de réduction de la fracture numérique.
Il y a là un grand champ pour relancer l’activité des opérateurs et des constructeurs.

Tibab :
Le WiMax n’a t-il pas déjà plus ou moins résolu les problèmes liés aux déploiement d’Internet en zones rurales ? Pourquoi attendre ?

Philippe Gallion :
Les technologies radio, effectivement, sont l’avenir pour desservir l’habitat clairsemé. Est-ce que c’est le WiMax ou d’autres technologies concurrentes ? C’est encore un peu incertain, mais la radio a toute sa place.

Vivelafibre :
Peut-on attendre un ’saut technologique’ dans le domaine de la fibre ou autre (courant porteur en ligne) qui permettrait de réduire la facture du dernier kilomètre?

Philippe Gallion :
La technique par courant porteur apparaît plutôt réservée pour les interconnexions à l’intérieur des appartements. C’est un grand problème, car la fibre optique va arriver sur le palier ou à l’intérieur de l’appartement, et il restera à interconnecter l’ordinateur, la télévision, et différentes technologies sont disponibles : le WiFi, les câbles Ethernet, les courants porteurs.

Et également des fibres optiques spéciales, en plastique, très faciles à connecter à l’intérieur des appartements. Mais il s’agit là de réseaux privatifs. Aujourd’hui, tout le monde utilise le WiFi.

source:fibre optique france
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francky12



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MessagePosté le: Lun Déc 15, 2008 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un comité de pilotage sur le déploiement de la fibre optique débutera demain sous l'égide du secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique.

Pour tenter de calmer les esprits et remettre le très haut débit sur les rails, Eric Besson a invité (convoqué ?) les opérateurs Orange, SFR, Free, Numericable, Axione et Sequalum à se réunir mardi 16 décembre pour "fixer les règles de mutualisation de la fibre optique, claires et efficaces, et pour éviter des zones de duplication des réseaux".
Sans être désespérée, la situation du déploiement de la fibre optique n'en est pas moins préoccupante. Après les effets d'annonce, et les contretemps, on peut désormais officiellement parler de retard.
A titre d'exemple, Orange compte moins de 20 000 abonnés FTTH, et Free n' a dépensé que quelques dizaines de millions d'euros sur le milliard promis il y a plus de 2 ans. Du côté de SFR, la situation n'est guère meilleure puisque l'opérateur n'a pas étendu son réseau ailleurs qu'à Paris et Pau (Pau Broadband Country).
Avec moins de 150 000 foyers disposant actuellement d'une connexion très haut débit (dont 105 000 avec Numericable), le Gouvernement est très loin de son objectif de fibrer 4 millions de français d'ici 2012. Pourquoi la situation est-elle bloquée ? Tout simplement parce que les principaux opérateurs divergent sur la manière de mutualiser la partie terminale du réseau.
Le Gouvernement réussira-t-il à faire avancer le dossier de la fibre optique ?
Le comité de pilotage d'Eric Besson compte mettre en place les expérimentations de déploiement des deux technologies (GPON et P2P) qui font actuellement débat entre Orange/SFR d'un côté et Free de l'autre. A l'issue de cette nouvelle phase de test, prévue jusqu'au 31 mars 2009, le comité et l'ARCEP décideront "soit de pérenniser les deux modèles, soit de choisir l'un des deux". Dans le meilleur des cas, le top départ du "vrai" déploiement de la fibre optique sera donc retardé d'un trimestre, peut-être plus si les discussions - déjà houleuses - se poursuivent encore quelques mois.

Source : Ariase
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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2008 4:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

FTTH : Free, retranché dans ses choix, est de plus en plus isolé

Numericable rejoint Orange et SFR afin de tester le déploiement du FTTH en mono-fibre et en multi-fibres. Free campe sur ses positions et refuse d'entendre parler d'accord.
Le comité de pilotage du très haut débit, qui réunit les opérateurs déployant la fibre optique, sous le patronage du Secrétariat d'Etat au dévéloppement de l'économie numérique et de l'ARCEP, s'est tenu pour la première fois mardi 16 décembre 2008 à 11h .
Les résultats de cette première réunion, censée marquée la reprise en main de la question du FTTH par le gouvernement après les couacs de la semaine passée , ne se sont pas faits attendre.
Numericable vient en effet de conclure un accord de coopération avec Orange et SFR autour du déploiement du FTTH. Le câblo-opérateur rejoint ainsi les deux opérateurs téléphoniques qui s'étaient entendus sur les modalités de mutualisation de leurs réseaux de fibre optique dès le mois de septembre .
Les trois signataires déploieront donc une solution mono-fibre « sur la zone où ils déploient actuellement ou déploieront prochainement leurs réseaux ». Les habitants des logements ainsi reliés auront donc le choix entre trois opérateurs.
D'autre part, Orange, SFR et Numericable s'engagent également à déployer un réseau de technologie multi-fibres à titre expérimental dans le XVème arrondissement de Paris ainsi que dans une ville de province. Dans ces zones-là, quatre fibres seront installées par logement, chacune d'entre elles dédiée à un opérateur.
Quant à Free, il s'était opposé à l'accord précédemment conclu entre Orange et SFR et n'avait pas dénié s'associer aux deux opérateurs dans le cadre de tests grandeur nature . Aujourd'hui, un peu plus isolé sur la scène des télécommunications après la signature de Numericable, Free campe sur ses positions premières et refuse d'adopter un modèle mono-fibre, même à titre expérimental.
Déjà en peine pour l'obtention de la quatrième licence 3G , le premier opérateur alternatif français pourrait payer cher son refus obstiné de coopérer au déploiement du FTTH. A moins qu'à l'instar de ce que prédit Martin Bouygues pour le mobile , la stratégie de Free ne soit celle du coucou, qui attend que les autres oiseaux aient fait leur nid pour y prendre place.
Source : DegroupNews
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MessagePosté le: Mer Jan 07, 2009 5:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le gouvernement met en place un comité de pilotage sur la fibre optique

Le comité de pilotage sur la fibre optique a pour but de trouver la technologie commune à déployer en matière de fibre optique. Deux types d’expérimentations vont être mises en place : monofibre prônée par Orange, SFR et maintenant par Numericable et la mutifibre voulue par Free.
Ce comité prendra fin au 31 mars, si les opérateurs ne se mettent pas d’accord d’ici là, ce sera à l’ARCEP de trancher. Le gouvernement a assuré aux opérateurs que quelque soit la solution technique retenue, ils n’auraient pas à refaire les immeubles déjà fibrés. “Nous avons désormais l’assurance que nos investissements ne seront pas remis en cause. Nous allons pouvoir continuera investir et à déployer la fibre optique” a précisé Franck Esser.

source:fibre optique france
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MessagePosté le: Lun Jan 19, 2009 2:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fibre optique : les décrets publiés au Journal Officiel Le ministère de l'Economie a annoncé la parution au Journal Officiel de 3 décrets liés au déploiement de la fibre optique en France.

Source : Ministère de l'économie

Alors que le Très Haut Débit est en panne depuis plusieurs mois, le Gouvernement a semble-t-il décidé de passer à la vitesse supérieure. Trois des décrets issus de la consultation publique sur les décrets d’application de l’article 109 de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie ont été publiés au Journal Officiel vendredi dernier. Que disent ces textes ?

Décret n° 2009-52 relatif à l’installation de lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique dans les bâtiments neufs
Tous les immeubles de plus de 25 logements seront pré-câblés en fibre optique à partir de 2010. Par ailleurs, par anticipation de cette disposition, tous les nouveaux logements dont la construction a été décidée dans le cadre du plan de relance du Gouvernement seront équipés de réseaux de communication à très haut débit en fibre optique.

Décret n° 2009-54 relatif à la convention entre opérateur et propriétaire portant sur l’installation, la gestion, l’entretien et le remplacement de lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique dans un immeuble
L’encadrement par voie conventionnelle des relations entre propriétaires et opérateurs. Les conventions ainsi conclues protégeront les propriétaires des démarches abusives et garantiront que le coût des travaux est bien à la charge des opérateurs.

Décret n° 2009-53 relatif au droit au très haut débit pris en application du II de l’article 1er de la loi n° 66-457 du 2 juillet 1966 relative à l’installation d’antennes réceptrices de radiodiffusion
Ce texte officialise le "droit au très haut débit" selon lequel le propriétaire d’un immeuble ne pourra pas s''opposer à ce qu''un occupant soit raccordé à un réseau très haut débit, sauf motif sérieux et légitime, tout comme il existe aujourd''hui un "droit d'antenne".

Convention propriétaire/opérateurs, droit à la fibre, pré-câblage des bâtiments... le Gouvernement pose les premières pierres règlementaires pour encadrer la couverture Très Haut Débit. Reste désormais à règler la question de la mutualisation des câbles dans les immeubles. Rappelons à ce propos qu'Orange, SFR et Numericable ont signé un accord sur les modalités de mutualisation du câblage en fibre optique installé par l’un ou l’autre dans les immeubles.

Le Gouvernement s’est fixé un objectif ambitieux d’au moins 4 millions d’abonnés au très haut débit d’ici à 2012.

Free a pour l'instant refusé cet accord, craignant que la technologie Point à Point (p2p) qu'il met en oeuvre soit écartée au profit du Point à Multipoints (GPON). Faut-il installer 4 fibres par logement (multifibres) ou une seule fibre avec un point de mutualisation au pied de l'immeuble (monofibre) ? La question du fibrage vertical n'est pas encore tranchée. Pour faire avancer ce dossier épineux, le Gouvernement a mis en place un comité de pilotage sous l'égide de Nathalie Kosciusko-Morizet, fraîchemment nommée Secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique. Le nouveau président de l'ARCEP, Jean-Claude Mallet, devrait d'ailleurs rencontrer demain les présidents des différents opérateurs télécoms. Une bonne occasion de reprendre les choses en main ?


Source : Ariase
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MessagePosté le: Jeu Avr 09, 2009 7:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fibre optique : point d'étape sur le déploiement

Après plusieurs mois d'expérimentations sur le terrain, les différents acteurs du déploiement de la fibre optique se sont réunis sous l'égide de l'ARCEP et de la secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique. L'Autorité a profité de ce point d'étape pour lancer une consultation publique concernant les orientations à prendre suite aux observations de ces dernières semaines.
Le très haut débit revient sur le devant de la scène après quelques semaines de répit. Mais les différents acteurs concernés par le déploiement de la fibre optique n'ont pas chômé. Depuis le début de mois de janvier, des expérimentations ont eu lieu afin de vérifier la faisabilité technique et la viabilité des choix des différents opérateurs. Entre le mono-fibre et le multi-fibres, le point-à-point et le PON, plusieurs options s'offrent au niveau de l'architecture à adopter.
Ces expérimentations ont permis à l'ARCEP de dessiner des premières pistes concernant les modalités de déploiement dans les zones très denses. Les tests ont été menés dans des secteurs à densité de population très forte et concernaient des schémas avec le point de mutualisation au pied de l'immeuble.
Ces essais ont vu se confronter les différents choix technologiques des opérateurs : mono-fibre, multi-fibres, P2P, GPON. Un groupe de pilotage s'est réuni toutes les deux semaines afin de travailler sur trois aspects précis de chaque architecture :
•Un sous-groupe « Coûts » permettant d'identifier les investissements nécessaires et les coûts encourus pour chaque type d'infrastructure
•Un sous-groupe « Architecture/Opérationnel » travaillant sur la faisabilité et la viabilité techniques des différents choix
•Un sous-groupe « Spécifications techniques » identifiant la liste des équipements nécessaires et les points précis garantissant l'interopérabilité des réseaux
Ces expérimentations ont permis de dégager les premières pistes du futur cadre réglementaire. Ces orientations sont soumises à consultation publique par l'ARCEP jusqu'au 30 avril.
Concernant le choix cornélien entre P2P et PON, l'Autorité a préféré ne pas imposer de solution. L'ARCEP estime que chaque technologie a ses avantages et ses inconvénients. Le point-à-point nécessite un investissement initial massif mais se révèle plus souple à gérer avec des coûts d'exploitation modérés. Le PON est moins coûteux au départ mais l'optimisation du réseau sur le long terme pourrait exiger des financements importants.
Afin de garantir le libre choix des opérateurs, l'ARCEP propose un schéma de fonctionnement permettant de poser une fibre surnuméraire :
•« Tout opérateur pourrait exercer une option auprès de l'opérateur d'immeuble, pour que ce dernier installe une fibre surnuméraire qui lui est dédiée pour chaque logement ; ceci vise à répondre à la demande des opérateurs souhaitant souder leur fibre au point de mutualisation ; dans ce cas, les coûts imputables à la pose de fibre surnuméraire devraient être intégralement préfinancés par l'opérateur bénéficiaire, qui partagerait également les coûts d'équipement de l'immeuble ;
•Tout opérateur aurait la garantie de pouvoir installer un boîtier de flexibilité, par exemple au niveau du point de mutualisation ; ceci vise à répondre à la demande des opérateurs souhaitant en disposer. »
L'Autorité invite les différents acteurs à s'exprimer à propos de ce schéma au cours de la consultation publique. L'autre sujet de questionnement concerne le point de mutualisation. Si la loi le situe en dehors de la propriété, sauf dans les cas définis par l'Autorité, certains paramètres restent à préciser.
L'ARCEP souhaite consulter les acteurs sur la question du nombre minimal de logements d'un immeuble pour qu'un opérateur puisse installer un point de mutualisation au pied de celui-ci. Si l'Autorité distingue déjà deux seuils possibles (soit 12, soit 24 logements), elle demande aux opérateurs de se prononcer sur ce point. Il pourrait être fait exception des immeubles raccordés à des égoûts visitables (comme à Paris et dans certaines grandes villes), qui pourraient accueillir un point de mutualisation quel que soit le nombre de logements qu'ils comportent.
Si ceci est valable pour les zones très denses, les secteurs moins peuplés devront s'adapter à d'autres règles concernant le point de mutualisation. L'ARCEP envisage la possibilité que ce point ne desserve pas qu'un immeuble mais tout un quartier, voire une zone plus étendue.
L'Autorité souhaite prolonger les travaux menés en ce qui concerne la mutualisation dans un périmètre plus vaste que l'immeuble. Ce schéma nécessite en effet une très bonne coordination entre les différents acteurs (opérateurs, collectivités, génie civil).
Afin de bien identifier les zones à forte densité, l'ARCEP demande aux acteurs de lui faire parvenir une liste de villes entrant dans cette catégorie. Pour les autres secteurs, l'Autorité souhaite connaître l'avis des acteurs sur les modalités d'implication des collectivités territoriales dans la mise en oeuvre de la mutualisation.
Dans les pistes qu'elle propose, l'Autorité s'intéresse également à la distinction entre opérateur d'immeuble (OI) et opérateur tiers (OT). Si cette question avait déjà été abordée au cours d'une précédente consultation publique, l'ARCEP étudie surtout le partage des rôles et des responsabilités entre ces deux acteurs. Il est notamment question de la possibilité de mandater un opérateur tiers pour effectuer la maintenance du réseau de l'opérateur d'immeuble. Ce dernier sera également dans l'obligation de publier une offre d'accès, les opérateurs devant définir les schémas et conditions tarifaires correspondants.
Le rapport d'expérimentation dresse également un bilan de la situation du FTTH en France. A la fin de l'année 2008, 550 000 logements étaient raccordés en fibre optique jusqu'à l'abonné. L'ARCEP rappelle que France Télécom a publié une offre de référence pour permettre aux opérateurs tiers de déployer de la fibre dans ses fourreaux. Au 31 décembre 2008, les opérateurs alternatifs ont installé moins de 300 km de fibre optique dans les fourreaux de l'opérateur historique alors que France Télécom totalisait environ 3 000 km de câbles.
Afin d'accélérer le développement du très haut débit, les collectivités territoriales ont un rôle important à jouer. En parallèle des Réseaux d'Initiative Publique déjà mis en avant par le CESE, l'ARCEP annonce la préparation d'une convention-type de mise à disposition de fourreaux de génie civil à un opérateur par une collectivité.
Toutes ces pistes de réflexion devraient permettre d'établir un premier cadre du déploiement de la fibre optique en France avant l'été.

source:Degrouptest
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francky12



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MessagePosté le: Ven Juin 12, 2009 3:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Numericable justifie son choix de la technologie FTTB

Numericable a confié à l’IDATE une étude sur les architectures Très Haut Débit utilisées dans le monde. Il en ressort que la technologie FTTB (Fiber To The Building) retenue par Numericable est celle utilisée par la majorité des pionniers du Très Haut Débit dans le monde. Comcast et Verizon aux USA (100 Méga), Hong Kong BB (jusqu’à 1Gbps), NTT au Japon où 40 % des 15 millions d’abonnés Fibre sont raccordés en FTTB.
Selon le câblo-opérateur, la technologie fibre optique en horizontal et câble coaxial en vertical offre les mêmes atouts que la fibre jusqu’au logement (FTTH) quand le nombre de foyers raccordés par le câble coaxial est de l’ordre de quelques centaines. Numericable rappelle en outre que tous les terminaux (téléviseurs, ordinateurs et téléphones) disponibles en France nécessitent l’utilisation d’un raccordement en cuivre pour les derniers mètres.
Pour ce qui est du débit montant actuellement de 5 Mégas, il ne dépend, précise Numericable, en aucun cas de l’infrastructure physique mais du software. Avec la norme DOCSIS 3.0 en cours de développement et son déploiement sur les équipements actifs, le débit montant s’élèvera progressivement. L’analyse mondiale réalisée récemment par l’IDATE démontre que la norme DOCSIS 3.0 pourra autoriser, à terme, jusqu’à 120 Mégas débit montant.
Du reste, Numericable possède une large avance avec 4,1 millions de prises raccordées à la fibre optique via une terminaison coaxiale et disponibles immédiatement. Il est à ce titre le seul acteur véritablement actif dans le Très Haut Débit en France.

source:fibre optique france
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MessagePosté le: Jeu Juin 18, 2009 9:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'enonce se suffit a lui-meme : "Numericable a confie a l'idate".
Personne n'a de commentaire a faire sur les reseaux de l'aveyron?
qu'elle est l'etude reelle sur les differences entre docsis et le ftth?
comment comparent-ils une 100aines de Mbps pour quelques centaines d'abonnes avec 2,5 gbps pour maximum 64 utilisateurs?
Je peux detailler si cela vous interesse.
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MessagePosté le: Ven Juin 19, 2009 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui détaille avec quelques arguments et liens de manière à comprendre de quoi il en retourne
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francky12



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MessagePosté le: Lun Juin 29, 2009 2:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une offre FTTH gratuite près de Dunkerque De la fibre optique jusqu'à l'abonné gratuite ? Cette initiative est menée par 4 communes voisines de Dunkerque. Un projet unique en Europe qui verra le jour en 2012

Ils ont une "ch'tite" chance les gens du Nord se diront les uns et les autres ! Dans trois ans, chaque foyer de Cappelle-la-Grande, Coudekerque-Branche, Fort-Mardyck et Saint-Pol-sur-Mer sera doté de la fibre optique (FTTH) grâce au Syndicat intercommunal à vocation unique pour la télédistribution (SIVU).
Pas moins de 60 000 habitants, vivant en périphérie de Dunkerque, seront connectés au très haut débit à l'horizon 2012. Par défaut, un forfait de base, regroupant un accès internet à 512Kbits par seconde et plusieurs dizaines de chaînes de télévision, sera proposé. Cette offre sera gratuite et les responsables locaux se félicitent de la mise en place de ce "très haut débit social" qui réduira considérablement la fracture numérique, qui frappe surtout les ménages les moins aisés.
Précisons tout de même que la technologie déployée sera bel et bien du FTTH. Une fibre sera tirée dans chaque logement. En revanche, les foyers disposant de l'offre de base ne bénéficieront pas de l'ensemble des prestations actuellement disponibles dans les forfaits FTTx d'Orange, Free, SFR ou Numericable.
Le projet "SIVU 2012" ressemble donc davantage à 2 initaitves déjà existantes en France : la première est le Service Universal Numérique (SUN) de Numericable, et la seconde est le forfait "Triple Play" à 1,19€ né du partenariat entre l'Office des HLM de Paris et SFR.
Les "chtis" seront-ils tous fibrés pour recevoir uniquement un débit de 512Kbits ? Non bien entendu. Le SIVU et les communes prévoient une gamme d'options payantes, avec notamment la possibilité de monter en débit (100Mbits), de diversifier l'offre TV (bouquets optionnels) et de choisir un service de téléphonie IP.
D'ici 2012, le SIVU va remplacer l'actuel réseau coaxial par de la fibre optique jusqu'à l'abonné.
La modernisation du réseau des 4 communes s'étalera sur près de 3 ans et sera réalisée par les entreprises Sogetrel, Alcatel-Lucent et Forclum Réseaux-Nord. Pas moins de 22 millions d'euros seront injectés par la SIVU pour que chaque maison et chaque appartement soit équipé d'un prise optique. Ce projet sera-t-il complémentaire ou concurrent de celui de la communauté urbaine de Dunkerque, qui vient de confier à une délégation de service public à Dunkerque Grand Littoral (Covage et Vinci networks) pour la mise en place d'un backbone de fibre optique ?

source:ariase
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MessagePosté le: Lun Juil 13, 2009 2:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Tarn à l'heure du FTTH grâce à une initiative publique

Les collectivités locales s'emparent du dossier du Très Haut Débit à l'heure où les opérateurs font encore grise mine concernant le déploiement du FTTH. Le Tarn devrait accueillir cette technologie sous peu grâce à e-téra.
Si les opérateurs nationaux traînent les pieds concernant le FTTH, il en est autrement des collectivités locales qui veulent saisir l'opportunité de ce développement technologique pour renforcer l'attractivité de leur territoire.
Ainsi en 2000, les Conseils généraux du Gers, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont créé, avec l'aide de partenaires privés (caisse des dépôts et consignations, Banque Populaire, Dexia, Sorepar), un opérateur nommé e-téra qui inscrit son action « au service du développement économique des territoires, de la compétitivité de leurs entreprises et de l’action publique ». A ce titre, e-téra vient d'annoncer une initiative pour développer le FTTH dans le Tarn.
Grâce à un projet mené avec la commune de Labastide-de-Lévis, e-téra devrait, à terme, fournir une offre triple-play Très Haut Débit (Internet à 100 Mb/s, téléphonie, télévision HD) à quelques 200 foyers. L'opérateur profite de travaux d'assainissement prévus dans la commune pour déployer des fourreaux de fibre optique et desservir ces habitions grâce à une archicture point-à-point.
Chaque abonné aura donc sa fibre dédiée et d'autres services seront de la partie pour renforcer l'intérêt du Très Haut Débit : Media Center, accès web/mail depuis la télévision, VOD, services aux entreprises et collectivités locales...
Dans une deuxième phase, ce sera la commune de Golfech dans le Tarn-et-Garonne qui sera concernée par le déploiement du FTTH. Par ailleurs, e-téra précise que « des opérations de ce type peuvent être menées, à proximité du réseau d’e-téra, en coordination avec les collectivités locales, ainsi que les aménageurs de zones d’habitat, de lotissements, les promoteurs immobiliers, les offices publics d’HLM » mais également sur les RIP (Réseaux d'Initiative Publique) interconnectés à son réseau.
L'élan des collectivités territoriales vers les NTIC et plus particulièrement vers le FTTH ne se dément pas. Les initiatives de ce type sont appelées à se répandre un peu partout sur le territoire français afin d'éviter une nouvelle fracture numérique entre les zones denses et les régions plus reculées.

source:degrouptest
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MessagePosté le: Jeu Juil 16, 2009 5:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

335 km de Fibre Optique sur les poteaux électriques de l’Ardèche

Le réseau d’Initiative publique « Ardèche-Drôme Numérique » (ADN) prévoit le déploiement, d’ici juillet 2010, de 2 000 km de fibre optique sur le territoire de l’Ardèche et de la Drôme, dont près de la moitié soit 335 km seront posés sur les supports des lignes aériennes des réseaux électriques.
La fibre optique sera posée sur les poteaux du réseau électrique HTA (moyenne tension) ou BT (basse tension), en dessous des conducteurs électriques. Cette technique de déploiement du réseau permettra notamment de desservir les arrière-pays des deux départements de l’Ardèche et de la Drôme.
Cet ouvrage sera réalisé par les sociétés AXIONE et ETDE, actionnaires d’ADTIM le délégataire de service public d’ADN. Il s’appuiera sur le modèle national mis au point entre la FNCCR (Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies) et ERDF.
Les études de tracé ont d’ores et déjà débuté. ADTIM a mobilisé plusieurs équipes de maîtrise d’œuvre en charge des études puis de la réalisation des travaux en collaboration avec les services d’ERDF et du syndicat SDE07. Les travaux débuteront à partir de l’automne 2009.

source: fibre optique france
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MessagePosté le: Mar Sep 22, 2009 5:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

FTTH : le muti-fibres validé par l'Autorité de la concurrence

L'ARCEP avait saisi pour avis l'Autorité de la concurrence au sujet du choix technologique à opérer dans le déploiement du FTTH. L'architecture multi-fibres est préférée au mono-fibre pour des questions d'indépendance, de neutralité des réseaux et de fluidité du marché.
Entre le mono-fibre et le multi-fibres, le choix était difficile à faire. D'un côté, le mono-fibre avait les faveurs d'Orange pour des questions de coût de déploiement, et d'un autre côté, Iliad préférait la solution multi-fibres plus viable sur le long terme.
L'Autorité de la concurrence, saisie pour avis par l'ARCEP, vient de trancher : l'architecture multi-fibres est l'heureuse élue. L'Autorité justifie son choix par le fait que cette technologie « constitue une opportunité unique de ne pas reconstituer de goulot d'étranglement sur la partie terminale des réseaux FTTH, notamment au niveau des immeubles. »
Ainsi, dès lors qu'un opérateur raccordera un immeuble, il sera soumis à une obligation d'installer, si d'autres opérateurs le souhaitent, une fibre dédiée pour chacun d'eux. L'Autorité de la concurrence précise également que « dès lors qu'une fibre supplémentaire aura été demandée par un opérateur, l'opérateur d'immeuble installe systématiquement quatre fibres par logement ».
L'Autorité de la concurrence suit donc les recommandations de l'ARCEP et favorise la solution multi-fibres dont le surcoût est estimé à seulement 5 % par rapport au mono-fibre alors qu'elle apporte de nombreux avantages. L'Autorité insiste sur le fait que « cette architecture offre les meilleures garanties en termes d'indépendance des acteurs, de neutralité technologique et de fluidité du marché au bénéfice du consommateur. »
Cet avis permet de franchir un cap supplémentaire au sujet du déploiement du FTTH dans les zones denses et très denses. L'ARCEP se félicite de cette décision et précise qu'elle « notifiera prochainement ses projets de décision et de recommandation à la Commission européenne et aux autorités compétentes des autres Etats membres, avant de les soumettre pour avis à la commission consultative des communications électroniques. »
Par la suite, le projet de cadre réglementaire devrait faire l'objet d'une homologation du ministre chargé des communications électroniques, avant une entrée en vigueur prévue d'ici la fin de l'année. Si la fibre optique s'est faite attendre longuement dans les foyers, cette décision devrait donner un coup d'accélérateur au déploiement. Nos logements sont prêts à accueillir ces précieuses fibres...

source:degroupnews
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