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[niko12]

Dix-huit publiphones ont été retirés de l’espace publique.

Fin d’une époque. Depuis hier matin, 18 cabines téléphoniques (situées sur 12 sites, certaines étant doubles ou triples) ont disparu du paysage du centre-ville. L’opération d’enlèvement,menée par la société Sogetrel pour le compte d’Orange, avait débuté en fin de semaine dernière. « Désormais, explique M. Darracq, basé à la direction régionale bordelaise de cette entreprise spécialisée dans les réseaux, il ne reste que les travaux de réfection des emplacements, qui seront réalisés par une entreprise locale. »

« Avec les mobiles, les publiphones ne sont quasiment plus utilisés, explique Stéphane Reynaud, responsable du dossier au niveau national chez Orange. Depuis octobre 2012,nous avons prévenu les maires de ce plan Il en reste dix... pour l’instant Attributaire du service universel, la société est tenue de laisser une cabine dans les communes de moins de 1000 habitants, et au minimum deux dans les autres. Millau, après concertation avec Orange, en conserve désormais dix sur l’espace public. « Nous avons demandé à maintenir celles situées en zones touristiques et celles qui sont proches des établissements scolaires et de santé », fait savoir la municipalité. « À Millau, nous avons enlevé celles dont le trafic est inférieur à cinq minutes par jour », indique pour sa part Stéphane Reynaud. En plus des dix publiphones qui demeurent (pour l’instant, fait-on savoir chez Orange) sur le domaine public, la ville de Millau en héberge 20 sur des sites dits privés (gare, collèges, etc.) qui ne sont pas concernés par le plan d’enlèvement.« À terme, je pense que le réseau des publiphones est appelé à disparaître, confie un cadre d’Orange basé dans une région voisine.

Ça coûte moins cher d’utiliser un mobile et on s’aperçoit que la grande majorité des appels d’urgence sont passés depuis un mobile.

Même si on constate que les cabines servaient souvent de refuge aux utilisateurs de portables, pour se protéger du bruit ou de la pluie, notamment. »

source: centrepresse