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[niko12]

2002 Les cabines téléphoniques dans la ligne de mire
Ces derniers mois, à Rodez, Millau, ou Villefranche-de-Rouergue, le nombre de cabines téléphoniques a été sensiblement revu à la baisse. Chacune de ces agglomérations a ainsi vu une quinzaine de ces équipements disparaître de la circulation.

Ce toilettage effectué par France Télécom est directement lié à l'explosion des téléphones portables, qui nuit grandement au rendement des cabines téléphoniques. Les plus touchées n'échappent donc pas à une « remise à niveau » dictée par les règles du service universel, qui stipule que pour un certain nombre d'habitants, on doit implanter un certain nombre de cabines.

Le Bassin decazevillois, presque surdoté en la matière, est concerné par ce phénomène de désaffection des cabines téléphoniques. Ainsi, ces dernières semaines, trois ont été enlevées à Aubin et une à Firmi. Les communes de Cransac, Decazeville et Viviez devant faire l'objet d'une intervention similaire avant la fin de l'année. Si l'on s'en tient aux règles du service universel, le nombre des cabines decazevilloises devrait ainsi passer de 24 actuellement, à six. « Rassurez-vous, on ne raisonne pas à partir de ces seules données », explique-t-on chez France Télécom.

« A Saint-Affrique, par exemple, sur les 24 cabines existantes, nous; n'en avons enlevé que trois. Alors, pas de panique, d'autant que notre volonté reste de conserver un maillage par commune. »

Au-delà du service universel, France Télécom, dont on peut comprendre le souci de rentabilité dans un secteur devenu concurrentiel, prend aussi en compte le chiffre d'affaires dégagé par chaque cabine installée dans le périmètre d'intervention des communes concernées par les « remises à niveau ». Les moins rentables seront susceptibles d'être déposées, celles dont l'activité est satisfaisante voyant leur avenir préservé.

source: centre presse du 16/02/09