 | Onze cabines de téléphone public ont été enlevées en début de semaine par l’entreprise Planche, venue du Lot pour le compte de l’opérateur Orange. Aujourd’hui, il ne reste plus que deux cabines dans la commune. Celles qui ont été enlevées seront recyclées. |
Actuellement, en France, il y a un peu plus de 4 000 cabines en service sur la voie publique, le parc était à son maximum en 1997. "Dans le cadre du service universel, on a obligation de maintenir une cabine au minimum dans chaque commune, et une supplémentaire dans les communes de plus de 1 000 habitants, explique Orange. C’est le gouvernement, avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), qui nous a choisi pour cette opération." L’opérateur est lié par cette obligation jusqu’au 14 février. L’Arcep a demandé qu’une réflexion soit engagée sur l’avenir des cabines publiques qui ont très peu d’appels.
Une minute et demie d'appel par jour et par cabine Car c’est là que le bât blesse. En effet, au niveau national, peu de communications sont passées. Et Saint-Affrique n’y échappe pas.
"En dix ans, il y a une chute de 90 % des appels au niveau national, explique Orange. Le trafic décroît de 40 % par an, avec une utilisation inférieure à trois minutes par jour. À Saint-Affrique, la moyenne est d’une minute et demie d’appel par jour et par cabine." L’arrivée du téléphone mobile affecte l’utilisation des cabines publiques. Beaucoup de personnes en sont équipées. Il y a également de nombreux appels illimités via internet. "En concertation avec les communes, on a décidé de retirer des cabines, précise Orange. Elles subissaient aussi des dégradations de plus en plus importantes, avec affichage sauvage et combinés arrachés."
À Saint-Affrique, la mairie avait demandé d’enlever en priorité les cabines situées devant l’office de tourisme pour pouvoir terminer les aménagements en cours. Quatre sont installées sur des sites privés (hôpital, deux lycées et un collège). Entre 2014 et 2016, elles seront retirées.
Quid après le 14 février concernant le service universel ? "C’est le gouvernement qui tranchera", conclut Orange.
source:midilibre Ecrire un commentaire
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